L’accès à la PMA pour des femmes sans partenaire masculin conduit à priver par avance et délibérément de père les enfants ainsi nés.


Pour 93% des Français, les pères ont un rôle essentiel à jouer pour les enfants (sondage IFOP 2018).


Pour 61% des personnes interrogées, « il faut privilégier le besoin de chaque enfant d’avoir un père en réservant la PMA aux couples homme femme ayant un problème d’infertilité ».

On constate que la référence aux origines paternelles, non seulement dans l’engendrement mais aussi dans l’éducation, demeure le désir profond des Français pour leurs enfants. Vivre sans l’un des parents qui l’ont conçu (parent absent, décédé, séparation…) n’est pas anodin pour un enfant. Une famille monoparentale sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté, ce qui représente 2 millions de personnes. Dans 82 % des cas, il s’agit de femmes seules avec enfants (source Insee). L’Etat et la solidarité nationale viennent déjà en aide à ces familles en difficulté.

Il ne faut ni stigmatiser, ni banaliser les situations où les enfants ne bénéficient pas de la complémentarité père/mère. Mais l’Etat devrait-il organiser et financer par l’impôt la fabrication d’enfants sans père ? Il serait incohérent de décider de créer ces situations de toutes pièces !

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